Pseudorque à Nosy Be

Pseudorque à Nosy Be

Comme son nom ne l’indique pas, le pseudorque (appelé également faux orque ou faux épaulard) fait bien partie de la famille des dauphins. A mi-chemin entre dauphin et orque, sa tête arrondie et sa taille imposante rappellent pourtant la fameuse « baleine tueuse ».

Présent dans une grande partie des mers du globe, il se déplace en groupes de quelques individus ou par centaines, s’éparpillant parfois sur plusieurs kilomètres, et nage fréquemment à l’étrave des bateaux. Joueur, il peut sauter et dresser la tête et une grande partie du corps hors de l’eau.

Les pseudorques restent à l’année autour de Nosy Be, dans les eaux profondes derrière le plateau océanique. Il est donc possible de les voir à chacune des sorties au large lorsque nous cherchons les baleines et lors de nos voyages vers Nosy Iranja.

Les pseudorques se nourrissent de divers types de poissons et de grands céphalopodes. Cependant, il est connu pour son agressivité et peu également s’en prendre à de gros mammifères comme des dauphins, des requins ou des oiseaux. Le pseudorque est connu pour être voleur, dérobant des poissons prisonniers dans des lignes et filets de pêche. Certains s’attaquent aux dauphins pour leur prendre leurs thons.

Quotidiennement un pseudorque se nourrit d’une quantité de nourriture égale à 5% de leur masse corporelle.

Les pseudorques sont des dauphins massifs, pouvant atteindre jusqu’à 6 mètres et peser plus d’1 tonne à l’âge adulte !

Malgré cela, c’est un animal dynamique qui grâce à des vertèbres lombaires de grandes tailles peut nager rapidement et habillement.

Le pseudorque est reconnu pour être un animal non seulement intelligent mais surtout facilement domptable et adaptable. Il y a donc malheureusement des pseudorques en captivité dans certains dolphinariums.

Dans un dolphinarium au Japon, un mâle pseudorque s’est même accouplé avec une femelle grand dauphin, ce qui donné naissance à un animal hybride appelé balphin.

Au Japon, ils sont encore chassés pour leur chair.

Du fait de sa position dans la chaine animale, elle est bio-accumulatrice de nombreux polluants, dont le mercure déjà fortement concentré par les thons et les bonites (sous forme de méthylmercure notamment, composé encore plus toxique que le mercure métallique pur).

De plus, ils sont la proie de certains prédateurs : En 2009, une pseudorque a été retrouvée échoué des suites de morsures d’un grand requin blanc et beaucoup de pseudorques comportent des cicatrices de morsures attribuée à des requins. Au large de la Nouvelle-Zélande en 2010, un groupe de touristes a été témoin d’une attaque d’un groupe d’orques sur un groupe de pseudorques.